Association des riverains du Petit lac Lambton
L’environnement représente l’essentiel de la mission de l’Association des riverains du Petit lac Lambton (ARPLL). La menace constante d’épisodes d’apparition de cyanobactéries exige une vigilance de tous les instants. L’apport de phosphore, les fosses septiques perforées ou mal entretenues et le brassage des sédiments dû à une mauvaise utilisation des embarcations motorisées sont parmi les éléments les plus importants qui causent l’émergence de plantes nuisibles, et la détérioration de la qualité de l’eau du lac.
Depuis 1986, l’ARPLL a mis en place un certain nombre d’actions dont les objectifs étaient, entre autres, d’éviter les épisodes d’apparition des cyanobactéries et de protéger la qualité de l’eau du lac. Il s’agit d’un défi de taille pour le Petit lac Lambton qui est peu profond et dont la température de l’eau en été est élevée.
Des tests d’analyse de l’eau ont été faits dans le passé et ont repris depuis 2024..
Pour ce faire, deux mesures sont réalisées : l’observation de la transparence de l’eau ainsi que des analyses physicochimiques qui calculent le phosphore, la chlorophylle et le carbone organique dissous.
La transparence de l’eau varie selon les conditions climatiques, les sédiments en suspension dans l’eau et l’abondance du plancton. Ces variations se reflètent dans les mesures qui sont effectuées aussi bien à l’intérieur d’une même saison que d’une année à l’autre.
Le test de transparence est réalisé par des riverains volontaires qui prennent 10 mesure par été avec un disque Secchi. À l’été 2024, une transparence de 4,4 mètres a été observée, ce qui indique une eau légèrement trouble.
Les tests physicochimiques sont effectués trois fois par été et indiquent le niveau de vieillissement du lac (niveau d’eutrophisation). Les données 2024 démontrent une bonne santé relative du lac.
Ces deux indicateurs permettent de suivre l’évolution de la qualité de l’eau et de déterminer, le cas échéant, si des actions doivent être envisagées.
N’hésitez pas à consulter le lien ci-dessous pour connaître les données de notre lac.
Dans son rôle de vigie, l’Association contribue à l’effort pour contrer les plantes envahissantes, notamment les phragmites (le roseau commun).
Veuillez vous référer aux rapports effectués par des organismes externes à cet effet ci-dessous :
Le Petit lac Lambton peut être fragile et n’est pas à l’abri des espèces envahissantes, comme la moule zébrée ou le myriophylle à épis (plante « zombie »). Ces espèces pourraient être apportées par des embarcations en provenance d’autres plans d’eau et qui n’ont pas été nettoyées.
C’est pour se prémunir contre une telle éventualité, que la Municipalité de Lambton et l’Association des riverains du Petit lac Lambton, ont fait l’installation d’une station de lavage et d’une guérite. Depuis 2021, ces installations sont opérationnelles. Situées sur le terrain de la municipalité, à la descente de bateaux, celles-ci sont accessibles par le rang Saint-Joseph. Ce projet a été pris en charge et réalisé par la Municipalité de Lambton avec des partenaires financiers.
Depuis septembre 2025, un règlement municipal rend obligatoire le lavage d’embarcations avant d’accéder à l’eau. Merci à toutes et à tous de vous assurer que les embarcations sont bien nettoyées!
On constate qu’au fil des années, les propriétaires ont fait le nécessaire pour renaturaliser ou revégétaliser leur bande riveraine. Leurs actions ont, sans doute, permis de freiner les apports de phosphore dans le Petit lac Lambton et limiter les apparitions de cyanobactéries. Il faut saluer leurs actions sachant qu’elles ne sont pas les seules pour protéger le lac dans une perspective de développement durable.
L’ARPLL se joint depuis de nombreuses années au mouvement amorcé par les propriétaires! L’Association continue de mettre en place des actions qui auront pour effet de protéger le lac et de le prémunir contre une eutrophisation (vieillissement) qui pourrait s’accélérer si on n’y porte pas attention.
En effet, en 2025, la caractérisation des berges a été effectuée dans le but de poursuivre les efforts d’amélioration des bandes riveraines.
Surveiller les communications à venir pour connaître les moyens et outils qui seront proposés, avec l’appui de la Municipalité de Lambton, pour y parvenir.
En 2010, 2011 et 2012, l’Association des Riverains du Petit lac Lambton a mis en place le programme Solution Belles-Rives. Ce programme consistait à offrir aux riverains qui s’inscrivaient au programme, les services d’une firme experte en aménagement des bandes riveraines. Celle-ci leur faisait des suggestions sur l’aménagement de leur bande riveraine et sur les types de plantes à y placer.
De plus, la représentante de la firme consignait ces informations sur un croquis qu’elle préparait, signait et remettait au riverain au moment de la visite. La présentation de ce croquis à la municipalité ouvrait la voie à la livraison d’un permis sans frais d’intervention dans la bande riveraine.
31 riverains ont participé à ce programme financé par la Municipalité de Lambton, la Caisse populaire Desjardins du Granit et la députée de la circonscription provinciale de Mégantic-Compton, Mme Johanne Gonthier.
D’autres actions de végétalisation ont été initiées par l’ARPLL, en collaboration avec COGESAF. Des arbres feuillus et résineux, (frêne, bouleau, érable, noyer, épinettes, chêne, etc.) ont été gracieusement offerts aux riverains qui souhaitaient les planter sur leur terrain. Ces plants d’une taille de 2 à 3 pieds, étaient gratuits.
Le reboisement des terrains est très important à proximité d’un plan d’eau. Les arbres et leur système racinaire ont une grande capacité de capter le phosphore qui est considéré par les experts comme la source principale de pollution d’un plan d’eau. Contrairement à d’autres lacs du Québec, où il y a une forte concentration de riverains, le Petit lac Lambton dispose d’un couvert forestier assez dense, dans ou à proximité de la bande riveraine.
Cependant, la poursuite des efforts de reboisement dans les endroits trop déboisés, est conseillée.
Durant quelques années, l’ARPLL, dans le cadre de son programme « Petit lac fleuri» visitait, à chaque saison estivale 15 à 20 riverains qui s’étaient préalablement inscrits à ce programme. La visite avait pour but d’évaluer, non seulement l’aspect esthétique de l’aménagement du terrain, particulièrement la partie constituant la bande riveraine, mais aussi de constater le type de plantes qui faisaient partie de cet aménagement.
La visite était aussi l’occasion d’échanger avec le propriétaire riverain et de lui prodiguer au besoin, certains conseils.
La revégétalisation des bandes riveraines a fait l’objet d’une préoccupation constante de l’ARPLL depuis sa fondation en 1986. Au début, des plantes indigènes et de petits arbres produits en serres étaient offerts aux riverains à un prix peu élevé, grâce à la collaboration de RAPPEL et de la municipalité de Lambton. Une fois par année, on procédait à la distribution des plants. À une certaine époque, des équipes de bénévoles se sont mis à l’oeuvre pour, occasionnellement, aider certains riverains à mettre en terre les nombreux plants qu’ils avaient acquis. Ces efforts ont porté fruit.
L’ARPLL exerce une surveillance constante des sources de pollution dans le plan d’eau, sur la bande riveraine et dans les environs. Des détritus jetés dans le lac peuvent être nuisibles à sa survie. Également, la correction de certaines erreurs du passé, alors qu’il n’existait pas de loi de protection de l’environnement, peut aussi contribuer à améliorer la santé du lac et l’habitat des poissons. C’est dans ce contexte où l’ARPLL favorise le développement durable du Petit lac Lambton et que certains travaux sont réalisés.
À ce jour, les actions suivantes ont été complétées :
En 2002, l’ARPLL a reçu une subvention du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) de 5 000 $ pour détruire 5 jetées et ramener le littoral dans sa configuration d’origine. Les 5 propriétaires de terrains qui ont accepté de participer à ce programme ont été satisfaits des travaux.
Il est important de rappeler que ces jetées ont été construites bien avant que la loi sur la protection de l’environnement ait été adoptée. C’est pourquoi, les propriétaires qui ont participé au programme de retrait de jetées n’étaient contraints d’aucune façon à y participer. Ils l’ont fait sur une base volontaire et sans qu’il leur en coûte le moindre sous.
Avec la collaboration d’un opérateur de machinerie lourde, des bénévoles ont mis en place une opération visant à retirer un immense pneu de tracteur qui gisait au fond du lac à une quinzaine de mètres du littoral. Si on se fie aux propos qui ont été rapportés, ce pneu aurait été oublié sur la glace en hiver et à la fonte des neiges, il s’est enlisé dans le fond du lac.
